L’Aviateur de Tchang Kaï-chek
Une histoire vraie celle du général Roberto Lordi: un aviateur italien qui sert son pays, qui croit dans la mission de son travail pour sa patrie, qui participe à la conquête du Sahara Libyen dans les années vingt et à la création des premières unitées de parachutistes. A l’époque, le fascisme avait encore un certain consensus populaire et une stratégie qui parait idéale. Le roman, suivant la vie et la carrière du général, nous amène auprès de Tchang Kaï-check en Chine où Lordi organise la formation de nombreux aviateurs et techniciens et sa mission aboutisse avec la création d’une usine pour fabriquer avions à l’époque considérées très avancés; pour son mérite, le Généralissime le nomme Chef d’État Majeur de l’armée de l’air chinoise. Mais sa dignité et l’amour pour sa patrie qui est trahie par un régime néfaste le mets dans les conditions de ne pas accepter la ‘nouvelle règle’ du jeu, la corruption, qu’il avait découverte. C’est le parcours vers l’abime: Lordi est forcé à retourner à Rome, enfermé, sain, dans un hôpital psychiatrique, puis au confinement, vers le martyre. Dans ses pensées et ses gestes se déroule l’antifascisme personnifié par un individu qui représente la parabole d’une époque mais aussi la force universelle et intemporelle d’un homme libre.